"Le Bac L était pour moi une évidence et je n’ai jamais eu à regretter mon choix. En effet j’ai aimé le programme et j’ai eu la chance d’avoir des professeurs qui ont su transmettre leur passion en philosophie et en littérature. 
Suite à mon Bac L que j'ai eu avec mention assez bien en 2011, je me suis dirigée vers une mise à niveau en arts appliqués qui m’a beaucoup appris mais qui m’a également fait réaliser que je n’étais pas faite pour cette orientation. 
En effet il est très compliqué de choisir une orientation qui nous correspond totalement en sortant du bac alors que nous ne nous connaissons pas nous même. C’est pourquoi il est indispensable d’avoir toutes les informations possibles et de pouvoir comparer pour se faire sa propre idée. 
J’ai alors atterri en communication, j’ai commencé par un BTS à Sup’ de com Sophia Antipolis puis j’ai poursuivi mes études à Lyon, à l’ISCOM, en me spécialisant en relations publiques. Je termine actuellement mon Master 1. 
J’ai eu l’occasion durant mes études de vivre des expériences à Montréal et à New York qui ont grandement enrichi mon parcours. Je pense que des expériences à l’étranger sont indispensables de nos jours pour faire la différence et pour répondre aux demandes actuelles. Au-delà de l’aspect professionnel, voyager apporte beaucoup sur un plan personnel. Je prépare maintenant le concours pour effectuer un Master 2 au Celsa (l’école de communication de la Sorbonne) qui est très compliqué à intégrer. Si j’ai un conseil utile à donner : il faut se renseigner dès le début du parcours sur la réputation professionnelle des écoles, c’est-à-dire savoir où les employeurs recrutent, car il est beaucoup plus simple d’intégrer une très bonne école comme la Sorbonne ou Science-Po dès le début du cursus qu’en admission parallèle. Aujourd’hui mon bac L me sert encore, toutes mes connaissances acquises en philosophie et en littérature me sont très utiles pour préparer ce concours. 
A la fin de mes études j’aimerais avoir l’occasion de repartir aux Etats-Unis car j’aime beaucoup la mentalité professionnelle des américains et cela me permettrait de devenir totalement bilingue. Quoiqu’il en soit, même en France, j’aimerais conserver une dimension internationale dans ma vie professionnelle. "
 
Laura Polimeni