Une expérience de longue date

Depuis 1998, le Lycée Alexis de Tocqueville s’est engagé dans les dispositifs des sections européennes avec l’ouverture de la section européenne en italien. Cette politique a bientôt près de 20 ans et fonctionne parfaitement. En effet, ce sont plus d’une vingtaine d’élèves qui, tous les ans, choisissent de suivre cette section européenne italienne au Lycée. Fort de cette expérience, le Lycée a fait le choix de développer un pôle de plusieurs sections européennes en son sein. En effet, depuis la rentrée 2010, c’est une section en espagnol qui est ouverte. Le Lycée Tocqueville a donc deux sections européennes (Italien et Espagnol) qui ont toutes l’Histoire Géographie en DNL. Depuis la rentrée 2014, le Lycée a complété son offre avec une section européenne anglais avec l’EPS en DNL.

Les trois sections tournent à plein avec un effectif par niveau compris entre 20 et 30 selon les langues, les niveaux et les années.

Les épreuves du baccalauréat.

Les épreuves du baccalauréat relatives à la section européenne sont codifiées par le B.O. n°42 du 13 novembre 2003 qui spécifie les modalités d’obtention de l’indication « section européenne ».

 Cette évaluation spécifique, qui vise à apprécier le niveau de maîtrise de la langue acquis par les candidats au baccalauréat scolarisés en section européenne ou de langue orientale, prend en compte :
– le résultat d’une interrogation orale de langue, comptant pour 80 % de la note globale ;
– la note sanctionnant la scolarité de l’élève dans sa section au cours de la classe terminale, qui compte pour 20 % de la note globale.

I – Épreuve orale de langue, organisée par les recteurs d’académie, comptant pour 80 % de la note globale (durée de l’épreuve : vingt minutes, précédée d’un temps égal de préparation).
L’évaluation est assurée par un professeur de la langue vivante de la section et, sauf impossibilité, par un professeur de la discipline non linguistique ayant fait l’objet d’un enseignement dans cette langue. Ces professeurs ne peuvent examiner leurs élèves de l’année en cours.
L’épreuve comporte deux parties de même durée et d’importance égale dans l’attribution de la note.

A – Première partie
La première partie, conduite dans la langue de la section, prend appui sur un document ou un support d’activités se rapportant à la discipline ou au champ disciplinaire dont l’enseignement a été partiellement ou totalement dispensé en langue étrangère. Ce document, qui doit être inconnu de l’élève, est remis par l’examinateur. Dans le cas de textes, il peut s’agir d’un extrait soit d’œuvre littéraire (nouvelle, roman, pièce de théâtre, poème, essai, etc.), soit de presse écrite (éditorial, analyse d’événements ou de faits de société, etc.). Le ou les textes choisis, rédigés dans la langue de la section, ne doivent pas excéder une quinzaine de lignes au total (ligne s’entend au sens de 70 signes y compris les blancs et la ponctuation). Des documents iconographiques, sonores ou audiovisuels, peuvent également servir de support à cette première partie de l’interrogation, à titre principal ou accessoire. Toute spécialisation excessive susceptible de mettre certains candidats en difficulté doit être évitée.
Afin d’assurer la meilleure harmonisation possible dans les choix des différents supports retenus pour cette partie de l’interrogation, il est recommandé que la sélection des documents soit effectuée en commission, académique ou interacadémique, composée de six membres au maximum, professeurs de langues et des disciplines non linguistiques des sections européennes ou de langues orientales.
Lors de cette première partie de l’épreuve, le candidat doit donner la preuve qu’il sait rendre compte du document de manière précise et nuancée, qu’il sait en dégager les idées maîtresses et les centres d’intérêt.
L’examinateur doit prendre en compte :
– la clarté de l’exposé et l’intelligibilité du contenu exprimé par l’élève ;
– l’aptitude à analyser et à argumenter ;
– la qualité de l’information et la culture du candidat, dans le domaine considéré ;
– la richesse et la précision de l’expression et la correction grammaticale de la langue parlée.

B – Deuxième partie
La deuxième partie de l’épreuve consiste en un entretien, conduit dans la langue de la section, qui porte sur les travaux et activités effectués dans l’année, dans la discipline non linguistique et, de manière plus générale, dans le cadre de la section. La liste des questions étudiées dans cette discipline est fournie à titre d’information par le candidat le jour de l’épreuve. L’entretien peut également porter sur l’ouverture européenne ou orientale et les diverses formes qu’elle a pu prendre dans l’établissement : partenariat, échanges, clubs, journaux, relations internet, etc.
L’entretien est conduit de manière libre, en évitant les questions stéréotypées. Le candidat doit donner la preuve de son aptitude à réagir spontanément à des questions non préparées, mais relatives à un domaine connu ; à donner un avis, une information, à formuler une appréciation et plus généralement à participer à un échange de manière active.

II – Attribution de la note sanctionnant la scolarité de l’élève dans sa section au cours de la classe terminale comptant pour 20% de la note globale.
La note attribuée sanctionne le travail effectué en langue étrangère dans la discipline non linguistique. Cette note est attribuée par le professeur de la discipline non linguistique en liaison avec le professeur de langue.
Elle prend en compte :
– la participation spontanée ou suscitée au travail oral dans la classe ;
– la qualité de certains travaux imposés, oraux ou écrits, réalisés au cours de l’année : brefs comptes rendus de lecture, commentaires de documents, productions personnelles, etc. ;
– la maîtrise de la langue, dans un domaine spécialisé et plus généralement dans une situation de communication.

L’épreuve orale relative à la Discipline Non Linguistique (Histoire-Géographie ou EPS) est codifiée par la Note de service n °2003-192 du B.O. n°42 du 13 novembre 2003.

Épreuve orale de langue, organisée par les recteurs d’académie, comptant pour 80 % de la note globale (durée de l’épreuve : vingt minutes, précédées d’un temps égal de préparation). L’évaluation est assurée par un professeur de la langue vivante de la section et, sauf impossibilité, par un professeur de la discipline non linguistique ayant fait l’objet d’un enseignement dans cette langue. Ces professeurs ne peuvent examiner leurs élèves de l’année en cours.

L’épreuve comporte deux parties de même durée et d’importance égale dans l’attribution de la note.

A – Première partie
La première partie, conduite dans la langue de la section, prend appui sur un document ou un support d’activités se rapportant à la discipline ou au champ disciplinaire dont l’enseignement a été partiellement ou totalement dispensé en langue étrangère. Ce document, qui doit être inconnu de l’élève, est remis par l’examinateur. Dans le cas de textes, il peut s’agir d’un extrait soit d’œuvre littéraire (nouvelle, roman, pièce de théâtre, poème, essai, etc.), soit de presse écrite (éditorial, analyse d’événements ou de faits de société, etc.). Le ou les textes choisis, rédigés dans la langue de la section, ne doivent pas excéder une quinzaine de lignes au total (ligne s’entend au sens de 70 signes y compris les blancs et la ponctuation). Des documents iconographiques, sonores ou audiovisuels, peuvent également servir de support à cette première partie de l’interrogation, à titre principal ou accessoire. Toute spécialisation excessive susceptible de mettre certains candidats en difficulté doit être évitée.

Lors de cette première partie de l’épreuve, le candidat doit donner la preuve qu’il sait rendre compte du document de manière précise et nuancée, qu’il sait en dégager les idées maîtresses et les centres d’intérêt.
L’examinateur doit prendre en compte :
– la clarté de l’exposé et l’intelligibilité du contenu exprimé par l’élève ;
– l’aptitude à analyser et à argumenter ;
– la qualité de l’information et la culture du candidat, dans le domaine considéré ;
– la richesse et la précision de l’expression et la correction grammaticale de la langue parlée.

B – Deuxième partie
La deuxième partie de l’épreuve consiste en un entretien, conduit dans la langue de la section, qui porte sur les travaux et activités effectués dans l’année, dans la discipline non linguistique et, de manière plus générale, dans le cadre de la section. La liste des questions étudiées dans cette discipline est fournie à titre d’information par le candidat le jour de l’épreuve. L’entretien peut également porter sur l’ouverture européenne ou orientale et les diverses formes qu’elle a pu prendre dans l’établissement : partenariat, échanges, clubs, journaux, relations internet, etc.
L’entretien est conduit de manière libre, en évitant les questions stéréotypées. Le candidat doit donner la preuve de son aptitude à réagir spontanément à des questions non préparées, mais relatives à un domaine connu ; à donner un avis, une information, à formuler une appréciation et plus généralement à participer à un échange de manière active.

Attribution de la note sanctionnant la scolarité de l’élève dans sa section au cours de la classe terminale comptant pour 20% de la note globale.

La note attribuée sanctionne le travail effectué en langue étrangère dans la discipline non linguistique. Cette note est attribuée par le professeur de la discipline non linguistique en liaison avec le professeur de langue.

Elle prend en compte :
– la participation spontanée ou suscitée au travail oral dans la classe ;
– la qualité de certains travaux imposés, oraux ou écrits, réalisés au cours de l’année : brefs comptes rendus de lecture, commentaires de documents, productions personnelles, etc. ;
– la maîtrise de la langue, dans un domaine spécialisé et plus généralement dans une situation de communication.