"Élève en série littéraire au lycée A. de Tocqueville, j’ai eu mon baccalauréat L, section européenne italienne, en juillet 2007, avec la mention bien.
 
Passionnée par les livres, les mots et le langage, depuis déjà plusieurs années, je souhaitais devenir orthophoniste. 
En sortant du lycée, je me suis donc orientée vers une « prépa » privée qui préparait au concours d’entrée en école d’orthophonie. Ce concours littéraire nécessitait d’avoir de grandes connaissances en grammaire, orthographe, vocabulaire, dissertation, commentaire (etc.), que je n’avais pas à l’époque. J’ai passé les concours dans toute la France, malheureusement sans succès.
Pour continuer à acquérir ces connaissances, et dans le but de repasser le concours plus tard, je me suis inscrite à la Faculté des lettres de Nice, en licence 1 de Lettres Modernes. J’étais réticente, au départ, à l’idée d’aller à la fac et de me retrouver en parfaite autonomie. Mais ces études complètes, approfondies et très enrichissantes (littérature française et étrangère, langue française, latin, ancien français, histoires des arts, etc.) m’ont tellement plu que je n’ai jamais voulu repasser le concours d’orthophoniste. J’exerce aujourd’hui le métier de professeur de français (dans le public). Pour cela, j’ai fait un master de lettres modernes (5 ans) et j’ai passé le concours du CAPES de lettres. J’essaie d’enseigner notre belle langue aux jeunes élèves et de les initier aux plaisirs qu’offre la littérature. Ce n’est pas toujours facile mais, parfois, il y a de belles surprises…"
 
Clémence Brochard