Les élèves du lycée Tocqueville ont eu à réfléchir, imaginer et réaliser un court-métrage autour d’une consigne imposée par leurs professeurs : filmer la ville.

Quelle ville ? Le travail de création débute dans un premier temps par deux journées de repérage, à Grasse et à Nice, sous le regard éclairé de l’architecte Jean-Baptiste Griesmar.

Le choix des élèves s’est porté sur la ville de Nice : ville fragmentée, bruyante, riche, attractive, impersonnelle, ville en constante évolution.
Face à la multitude de facettes offertes par cette ville kaléidoscopique, les élèves ont répondu par un mélange des genres cinématographiques dès l’écriture du scénario. Ils ont en effet cherché à explorer et expérimenter le plus possible les différents codes du langage cinématographique empruntés au film de fiction, d’animation, documentaire ou encore au film expérimental.
De l’écriture au tournage en mode ambulatoire dans les rues de Nice jusqu’à l’étape du montage en classe, les élèves ont été les scénaristes, les réalisateurs, les techniciens et les artisans de leur propre film.
Les intervenants de Héliotrope eux ont assuré l’encadrement pédagogique du projet dans son ensemble sur différents aspects esthétiques, techniques et dramaturgiques.

Synopsis du film :
La jeune Smith ayant trouvé des clichés de Nice de sa grand-mère, part à la recherche de ses origines. La jeune femme erre dans les rues de Nice, tentant de retrouver les lieux et les ambiances émanant de ces photographies. Mais elle se rend vite compte que contrairement à la vision de sa grand-mère, la ville de Nice est devenue impersonnelle. Comment retrouver sa propre image dans cette ville kaléidoscopique ?

Cet atelier a été mené par deux enseignantes Isabelle Zigmann et Laurence Barlier du Lycée Alexis Tocqueville et avec le concours de l'association Héliotrope.

 

Pour voir le film, rendez-vous sur la page du Pôle régional d'éducation artistique et de formation au cinéma et à l'audiovisuel de la Région Paca