"Ancien élève au lycée Alexis de Tocqueville, j'ai obtenu mon baccalauréat scientifique en 2012. Depuis longtemps, je souhaitais devenir architecte. 
 
En classe de première, j'ai découvert la double formation architecte-ingénieur, plus valorisante et offrant davantage de débouchés, notamment à l'étranger. L'INSA de Strasbourg proposait cette double formation en 5 ans, mais je n'ai pas pu l'intégrer, malgré un bon dossier général, à cause de résultats en maths et physique trop justes (12 à 14 de moyenne). 
J'ai donc candidaté sur les ENSA (École Nationale Supérieure d'Architecture) qui proposaient la double formation avec des écoles d'ingénieur (à Marseille : ENSA/Polytech, à Lyon, Toulouse et Rennes  : ENSA/INSA et à Nantes : ENSA/Centrale) 
Après avoir passé les différents concours (tests ou entretiens), j'étais admissible sur les écoles de Lyon, Marseille et Toulouse. 
J'ai choisi l'ENSA de Toulouse et aujourd'hui je suis en master 1 (4ème année) et je mène en parallèle une formation à l'INSA de Toulouse en spécialité génie civil. 
Cette double formation requiert une organisation et un investissement conséquents. Toutefois, j'arrive à conserver une vie étudiante agréable mais trépidante (sports, job étudiant) et j'arrive encore à profiter de l'ambiance agréable de la ville de Toulouse. Par contre, le double cursus ne permet pas l'année de mobilité à l'étranger et oblige à quelques sacrifices (moins de voyages d'études qui tombent pendant des partiels d'INSA, cours certains samedis...). 
Il faut savoir toutefois que seuls 10% d'une promotion ENSA intègre l'INSA en double cursus et que seuls quelques uns parviennent au bout. Pour le moment, je ne rencontre pas de difficultés insurmontables mais c'est difficile ... 
Les études en ENSA sont passionnantes pour qui aime l'architecture, la création, l'histoire de l'art, l'urbanisme, la sociologie, le dessin, les maquettes, l'informatique et les nuits blanches pour finir les projets ... 
 
Je suis à la disposition de tous les élèves intéressés par ce type de formation pour répondre à leurs questions." 
 
Tom Le Corre