"Je m'appelle Cyril Lopez, j'ai 24 ans et j'ai effectué mes années de lycée dans l'établissement Alexis de Toqueville. J'ai obtenu un baccalauréat scientifique avec mention Bien.

Désirant depuis l'âge de six ans devenir vétérinaire, je me suis naturellement orienté vers une Classe Préparatoire aux Grandes Écoles (CPGE) et ai effectué deux années au lycée Masséna situé à Nice. Je me suis alors rendu compte que je ne voulais pas être vétérinaire.

Le système des classes préparatoire est très critiquable mais procure un enseignement de qualité. Comme c'est dit pratiquement partout, il faut beaucoup travailler pendant deux ans mais ces années ont été généralissimes pour ma part. Cependant, des amis ont du quitter le navire en route dont une qui avait des problèmes de santé à qui on a dit « Si tu as des problèmes de santé, pourquoi es-tu venue en prépa ? ». Je laisserais chacun se faire un avis sur cette voie controversée.
Me retrouvant donc avec 2 ans de « prépa bio » et une passion pour l'informatique, j'ai découvert cette magnifique discipline qui se  nomme bio-informatique. La bio-informatique est l'utilisation des outils mathématiques, statistiques et informatiques pour résoudre des problèmes biologiques. C'est très utile pour analyser, visualiser et comprendre en quelques secondes des données qui il y à encore quelques années prenaient 10 ou 15 ans à analyser. Après quelques observations, je me suis rendu compte que la plupart des biologistes avaient horreur de l'informatique et inversement...Pratique !

Je me suis alors orienté vers l'école d'ingénieur Polytech'Nice-Sophia de Sophia Antipolis pour obtenir un diplôme d'ingénieur en Génie Biologique (quel nom prétentieux) option bio-informatique. Cette formation est très bien et propose trois stages obligatoires, un chaque année. Le premier est de 5 semaines, le deuxième est de 3 mois à faire dans un pays anglophone et le dernier est de 6 mois. C'est alors qu'à la fin de mon stage de 3 mois au « University College Dublin » en Irlande en bioinformatique, une dame du nom de Nora Khaldi me parle…

...de son projet de monter une entreprise du nom de Nuritas. Cette start-up serait fondée sur la bio-informatique et aurait pour but de découvrir des peptides (morceaux de protéine) bénéfiques pour la santé. Pourquoi pas faire des barres de céréales qui aideraient à reconstruire les muscles des personnes âgées ou qui réduiraient l'inflammation ? Et pourquoi pas trouver ces ingrédients dans ce qui est à l'heure actuelle jetée par les entreprises ? C'est alors que nous avons commencé à travailler  dans une entreprise de deux personnes basée à Dublin. Aujourd'hui, je vie à Dublin et travaille toujours à Nuritas qui compte maintenant 11 personnes et qui grandit très vite."

 

Cyril Lopez